Quoi de plus propice qu’une généreuse pastèque ? C’est ce que démontre avec
autorité cette légende tropicale. Un pauvre métis en haillons se traînait à l’heure
chaude sur les sentiers d’une contrée aride. La soif le taraudait. Mais pas de
ruisseau alentour, ni de troquet accueillant. Pas la moindre flaque, même
croupie. Seuls quelques cactus épuisés et rachitiques bordaient le sentier, bien
incapables de fournir le moindre jus ou la moindre parcelle de fraîcheur tant
leurs ombres paraissaient rabougries. Le métis se sentait proche de défaillir
quand il aperçut au loin sur un léger nuage de poussière qui semblait venir à sa
rencontre. C’était une brave pastèque toute juteuse qui se rendait justement au
marché d’un village voisin en se dandinant gaiement. Quelle chance !
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